Sukkwan Island par David Vann 3/5 Prix: California Book Award for First Fiction (silver) (2008), Grace Paley Prize for Short Fiction (2008), Prix Médicis Étranger (2010) English: Legend of a Suicide (includes Sukkwan Island as a “story” rather than it being the whole novel along with five other narratives) *Merci à TL pour le prêt. Résumé Une île sauvage du sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin. Ma chronique Les romans d’isolement ne sont pas mes préférés. En fait, je n’en ai pas encore trouvé un qui me plaisait. Sukkwan Islandne fait pas exception à la règle. Cette fascination avec l’ermite, avec l’idée qu’on peut se détacher de tout pour survivre avec peu, ne m’intéresse pas particulièrement. De plus,le huis clos naturel est tellement populaire et peu souvent convaincant. Je n’arrive pas à connecter ni à comprendre ce désir de vouloir tout laisser derrière sans aucune promesse que cela va apporter quelque chose de mieux. Par contre, l’avantage avec Sukkwan Island, c’est que Vann ne cherche pas à nous persuader que c’est une sage décision.
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Alias Grace by Margaret Atwood 4.25/5 Awards: Booker Prize Nominee (1996), Scotiabank Giller Prize (1996), James Tiptree Jr. Award Nominee for Longlist (1996), Governor General’s Literary Awards / Prix littéraires du Gouverneur general Nominee for Fiction (1996), Orange Prize Nominee for Fiction Shortlist (1997), Premio Mondello (1997), Salon Magazine Best Fiction of the Year (1997), International DUBLIN Literary Award Nominee for Shortlist (1998) Français: Captive Summary It's 1843, and Grace Marks has been convicted for her involvement in the vicious murders of her employer and his housekeeper and mistress. Some believe Grace is innocent; others think her evil or insane. Now serving a life sentence, Grace claims to have no memory of the murders. An up-and-coming expert in the burgeoning field of mental illness is engaged by a group of reformers and spiritualists who seek a pardon for Grace. He listens to her story while bringing her closer and closer to the day she cannot remember. What will he find in attempting to unlock her memories? My thoughts Alias Grace was my first Atwood book, but she has been involved in my life for much longer. My mother had read every single novel or short story that this woman has written and because of that, I never picked one up. Do you know how children don't want to do the same things as their parents? Well, I didn't want to be like my mother and read those stories with boring looking covers. However, when The Handmaid’s Tale(THT) became an HBO show and suddenly Atwood who was already writer royalty became Hollywood famous, I knew I had to hop on the bandwagon. Now that it wasn’t just my mom reading her books, Atwood was cool! Ohh, the shallowness of popular culture. I searched my mom’s library up and down to find THT, but I never did and so I had to settle with her second most famous book, Alias Gracewhich was fine because Netflix now had a mini-series based on it. (Yes, I do realize how millennial that sounds. Yes, I am slightly ashamed.) Cendres de cailloux par Daniel Denis 2/5 English: No English translation available. (Since it was published in 2000, there will probably never be one.) *Merci encore une fois à TL pour le prêt. Résumé Clermont s'est réfugié à la campagne, avec sa fille de onze ans, Pascale, pour tenter d'y surmonter la perte de sa femme violée et assassinée en ville par un tueur fou. Là, sur une terre abandonnée où coule la Rivière-aux-pierres, l'ancien citadin s'abrutit de travail en retapant la ferme, en vidant la cave de sa maison remplie de cailloux, et se tient à l'écart de toute vie sociale... Mais Shirley, une patiente Amazone qui s'est juré d'ouvrir une brèche dans la carapace de cet homme meurtri va bien malgré elle remettre en branle la roue du destin. Ma chronique Cette chronique va être assez courte puisque je n’ai que très peu de choses à dire à propos de Cendres de cailloux. Il est très rare que je lise des pièces de théâtre et c’est non seulement parce qu’après avoir étudié le genre pendant quatre mois au CÉGEP j’étais un peu ennuyée, mais surtout, car je crois que le théâtre mérite d’être vu et non lu. Cendres de caillouxne fait pas exception à la règle. Il n’y a presque aucune didascalie. Elles n’auraient pas été nécessaires pour un metteur en scène, mais pour un lecteur ça rend le processus assez difficile parce que nous ne savons pas exactement quoi imaginer. De plus, la pièce est presque entièrement composée de monologue. Sans contexte sur l’environnement ni sur comment les personnages interagissent entre eux, il était ardu de se faire une image de la situation. On se sent comme si l’on écoutait une conversation entre deux personnes qui nous sont inconnues, mais qui sont ami.e.s. On ne comprend pas vraiment ce qui se passe, mais on peut se faire une idée de comment les raconteurs se sentent face aux événements. En général, je n’apprécie pas ce type d’approche. Pourquoi Shirley nous raconte-t-elle les émotions de son père envers Shirley? N’est-ce pas plus puissant de voir le changement à travers les actions du père où l’entendre lui-même parler de ses sentiments? Tous les personnages sont en périphérie des autres et personne n’est jamais vraiment lui-même. |
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