Nos gloires secrètes de Tonino Benacquista Janvier 2018 3,25/5 Prix: Prix de la nouvelle de l’Académie française (2014) et Grand Prix SDGL de la nouvelle (2014) English: No English translation has been announced. Merci à KVN pour m’avoir offert ce livre. Résumé Un meurtrier anonyme, un poète vengeur, un parfumeur amoureux, un antiquaire combattant, un enfant silencieux, un milliardaire misanthrope. Les personnages de ces six histoires ont un point commun : leur vie intérieure est bien plus exaltante que leur vie quotidienne. Et leur part d’ombre n’est rien en comparaison de leur part lumineuse. Une vérité que l’on tait, un exploit que l’on cache, un passé inavouable. Lequel d’entre nous ne garde pas, enfouie au plus profond, sa gloire secrète ? – Goodreads Ma chronique Nos gloires secrètes n’était pas exactement ce à quoi je m’attendais. Le résumé semble insinuer que les six histoires vont éventuellement convergées dans une seule, mais il s’agit plutôt de récit distinct uni par le thème un peu vague des gloires secrètes. Déjà, ce thème ne m’a pas semblé parfaitement clair à travers l’œuvre. Dans certaines des nouvelles comme le « Meurtre dans la rue des cascades », la thématique était plus certaine, alors que dans d’autres comme celle sur l’enfant silencieux, je ne comprenais pas le lien. De ce que j’ai compris, des « gloires secrètes » sont une petite victoire qui émane d’une fierté liée à un événement malsain. Plutôt vague. Le style d’écriture demande une grande concentration, c’est un flux de conscience constant. Les personnages sont emprisonnés dans leur tête et nous lisons secondes par secondes leur pensée. C’est comme un journal intime, mais beaucoup plus naturaliste. Au début, il est difficile de s’adapter à un tel style, mais plus les histoires avancent, plus on s’habitue. De plus, particulièrement dans la première histoire, nous avons une narration entrecoupée de retour en arrière et des sauts en avant. Il ne faut pas manquer une ligne sinon l’histoire devient incompréhensible. Mon histoire préférée est la dernière, « L’aboyeur ». Elle mélange surréalisme avec la narration en continue qui créer un effet presque onirique chez le lecteur. Il y a une grande disparité de longueur entre les six histoires. Certaines sont une vingtaine de pages alors que d’autres une cinquantaine. Évidemment, les plus longues furent plus riches et plus intéressantes que les plus courtes dont j’avais de la difficulté à saisir la pleine portée. Outre le fait qu’il y avait quand même des incohérences, Nos gloires secrètes est très facile à lire. C’est le genre de livre qui se lit avec une tasse de thé lors d’un après-midi pluvieux. Il est macabre et tordu, parfois vengeur. Les personnages aux gloires secrètes semblent incroyablement seuls, tristes et avec des tendances sociopathes. Ils aiment voir leur propre vie ou celle des autres tombées en ruine. Les « glorieux » ne sont pas des bonnes personnes, mais des bons personnages. Nos gloires secrètes n’est pas le genre de lecture que l’on se souvient pour toujours, mais qui revient de temps en temps hanter notre mémoire en nous rappelant peut-être que chacun d’entre nous à une gloire secrète. Benacquista dirait probablement qu’elle est inévitable. Si vous avez aimé Nos gloires secrètes, vous allez adoré… Mercure de Amélie Nothomb Mektoub de Serge Lamothe La traversée du siècle #20 Un ange cornu avec des ailes de tôle de Michel Tremblay
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